Cliquez sur l'activité de votre choix pour accéder au résumé et au formulaire d'inscription. Comme chaque activité possède un lien Zoom unique et une capacité d'accueil spécifique, vous devez remplir un formulaire d'inscription pour chaque activité à laquelle vous souhaitez participer afin de garantir votre place. Visitez notre page "Inscription" pour tous les détails !
Pour télécharger la programmation complète de l'événement (format PDF), cliquez ici.
Lundi 17 mai 2021
11h à 13h - Harcèlement subi par les jeunes de la diversité sexuelle et de genre en milieu scolaire à travers le monde : état des lieux et principaux enjeux
Christophe Cornu, responsable d’équipe, Section de la santé et de l’éducation - UNESCO
Christophe Cornu a rejoint l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2009. Il est responsable d’une équipe de la Section de la santé et de l’éducation de l’UNESCO et coordonne les activités de cette organisation dans le domaine des réponses éducatives aux violences vécues en milieu scolaire. Il a initié, en 2011, le programme international de l’UNESCO de lutte contre la violence homophobe et transphobe en milieu scolaire. Il a supervisé l’élaboration du rapport de référence de l’UNESCO « Au-delà des chiffres : en finir avec la violence et le harcèlement à l’école » (2009). Il a également participé à la création de la Journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyber-harcèlement, célébrée pour la première fois en 2020. Le 5 novembre 2020, il a été membre du Comité Scientifique et coordinateur de la Conférence internationale sur le harcèlement à l’école.
De nationalité française, M. Cornu est diplômé en pédagogie et titulaire de masters en relations internationales et sociologie du développement des Universités de Paris-Sorbonne et Panthéon-Sorbonne. Il a 23 ans d’expérience internationale dans les domaines du développement en relation avec l’éducation, la santé, la lutte contre les discriminations et l’inclusion sociale et a travaillé dans près de 45 pays pour des agences des Nations Unies, d’autres organisations multilatérales, des ONG internationales et des gouvernements. Il est l’auteur de nombreux articles et publications.
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
En 2011, l’UNESCO a organisé la toute première consultation internationale du système des Nations Unies sur le harcèlement homophobe dans les établissements éducatifs. Depuis, l’UNESCO a produit plusieurs rapports qui synthétisent des données mondiales sur la nature, la prévalence et l’impact des violences fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité ou l’expression de genre en milieu scolaire. L’UNESCO a aussi étudié et documenté les réponses efficaces des systèmes éducatifs à ce type de violences. Cette conférence présentera un état des lieux de ces données, notamment des dispositifs qui doivent être mis en place pour favoriser l’inclusion des jeunes LGBTQ+ dans et grâce à l’éducation.
14h à 15h30 - Le vécu de jeunes LGBTQ+ au Québec : un bilan des enquêtes récentes sous le prisme de l’intersectionnalité
Martin Blais, professeur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), sexologue et cotitulaire de la Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres.
Les travaux de recherche de Martin Blais portent principalement sur les manifestations, les déterminants et les effets de l’exclusion et de l’inclusion sociale vécus par les personnes LGBTQ+.
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
Le passage à l’âge adulte se réalise à travers des tâches développementales exigeantes. À ces tâches s’ajoute, pour les jeunes LGBTQ+, l’obligation de composer avec des normes et parfois même des violences qui, dans le contexte d’une égalité sociale à atteindre, stigmatisent leur orientation sexuelle, leur expression et leur identité de genre. À partir de données d’enquêtes récentes disponibles au Québec, cette présentation dressera un état des lieux des défis uniques que rencontrent aujourd’hui les jeunes LGBTQ+ et de leurs effets cumulatifs. Puis, reconnaissant que les jeunes LGBTQ+ ne forment pas un groupe homogène, leur positionnement dans différents systèmes d’oppression les exposant à des expériences et des conséquences spécifiques sera aussi mis en lumière.
Mardi 18 mai 2021
11h30 à 13h - Intervenir avec éthique auprès des jeunes de la diversité sexuelle et de genre
Michel Dorais, professeur titulaire à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval, et directeur scientifique de cette école d’été.
Michel Dorais a enseigné l’intervention sociale pendant 40 ans et a beaucoup publié sur la relation d’aide (ex. « Le Métier d’aider », VLB, 2018) et sur les réalités LGBTQ+ (ex. « Nouvel éloge de la diversité sexuelle », VLB, 2019).
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
L’intervention auprès des jeunes de la diversité sexuelle et de genre nécessite des savoirs, savoir-être et savoir-faire faisant appel à des standards éthiques qu’il importe de connaître. Ces balises font notamment appel au respect et à la promotion des droits et libertés reconnus au Québec, mais aussi au soutien de la résilience et de la capacité d’agir des jeunes, de leurs milieux de vie et de leurs communautés.
14h à 15h30 - À propos de la stigmatisation, de ses effets et des moyens à privilégier pour la contrer
Alexa Martin-Storey, professeure agrégée à l’Université de Sherbrooke, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la stigmatisation et le développement psychosocial et chercheuse régulière au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF) du CIUSSS de la Capitale-Nationale.
Les travaux d’Alexa Martin-Storey visent à comprendre comment la stigmatisation façonne l’adaptation sociale, la réussite scolaire, de même que le bien-être des jeunes provenant de groupes minoritaires, particulièrement ceux issus de la diversité sexuelle et de genre. En mettant l’accent sur la stigmatisation, Mme Martin-Storey et son équipe adoptent une perspective développementale permettant de mieux saisir l’impact que peut avoir la stigmatisation sur les jeunes. Mathieu-Joël Gervais, professeur associé au département de psychologie communautaire de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et conseiller scientifique à l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Les travaux de Mathieu-Joël Gervais visent à comprendre les mécanismes favorisant les changements d'attitudes et de comportements des gens envers les groupes minoritaires et stigmatisés. M. Gervais a un long parcours d'implication dans le milieu communautaire LGBTQ+.
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
Qu'est-ce que la stigmatisation ? Quels effets a-t-elle sur les jeunes de la diversité sexuelle et de genre ? Comment y remédier ? Dans la première partie de cette présentation, la conférencière abordera ce que ça signifie sur le plan théorique et concrètement être une identité stigmatisée, puis comment les adolescents et les jeunes adultes LGBTQ+ composent avec cette stigmatisation et ses conséquences (discrimination, intimidation, etc.). Dans la seconde partie, le conférencier mettra l'emphase sur les moyens à privilégier pour lutter contre cette stigmatisation dans les milieux de vie des jeunes LGBTQ+, les programmes d'intervention et les politiques sociales.
Mercredi 19 mai 2021
9h30 à 11h - Reconnaître les réalités des jeunes trans et non-binaires pour mieux intervenir
Denise Medico est psychologue et sexologue clinicienne, professeure au département de Sexologie de l’Université du Québec à Montréal, membre de la Chaire de recherche du Canada sur les enfants transgenres et leurs familles et membre du comité scientifique de l’association mondiale de santé sexuelle (WAS). Ses activités de recherche visent le développement de pratiques cliniques inclusives. Elle est l’auteure du livre Repenser le genre: une clinique avec les personnes trans (Georg 2016) et a coédité avec Annie Pullen Sansfaçon le premier ouvrage francophone sur l’intervention transaffirmative auprès des jeunes : Jeunes Trans et non binaires, de l’accompagnement à l’affirmation (Remue Ménage, 2021).
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
Cette présentation fera ressortir les principaux enjeux vécus par les jeunes trans et non binaires à partir de la littérature actuelle et de données de projets de recherche en cours. Elle permettra de mieux comprendre les bases scientifiques et éthiques des pratiques transaffirmatives en intervention
11h30 à 13h - Stress et résilience associés aux sorties de placard et aux affirmations de genre chez les jeunes LGBTQ+
Robert-Paul Juster, docteur en neurosciences, directeur du Centre d’études sur le sexe/genre, l'allostasie et la résilience (CESAR) et professeur adjoint au département de psychiatrie et d’addictologie de l’Université de Montréal.
Robert-Paul Juster est docteur en neurosciences et directeur du Centre d’études sur le sexe/genre, l'allostasie et la résilience (CESAR) situé au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Il est également professeur adjoint au département de psychiatrie et d’addictologie de l’Université de Montréal. Ses travaux visent à mieux comprendre le rôle du sexe biologique et des aspects socioculturels de genre dans l’explication des trajectoires menant à la résilience ou à la vulnérabilité concernant les maladies relatives au stress. Il détient notamment une grande expertise sur le stress chronique. Robert-Paul Juster a également mené des études ayant pour objectifs de comprendre comment la stigmatisation et le stress affectent la santé des membres de la communauté LGBTQ+.Isabelle Chollet, psychologue en pratique privée et au Refuge, en France.
Isabelle Chollet est psychologue en pratique privée et pour l’organisme le Refuge, en France, qui a pour mission de prévenir l’isolement et le suicide chez les jeunes LGBTQ+ de 14 à 25 ans victimes d’homophobie ou de transphobie en situation de rupture familiale. Elle est aussi formatrice dans une école de travail social, travaille en prévention de la maltraitance et fait la promotion de la bientraitance à l'intention des usagers, c'est-à-dire les personnes LGBTQ+ comme les jeunes du Refuge, mais également des professionnels de la relation d’aide. Comment accueillir des jeunes victimes d’homophobie en consultation a notamment été une question importante dans son cheminement professionnel qui a mené à la réalisation d'une recherche et à l’édition de l’ouvrage « Être homo aujourd’hui en France » (2012), supervisé par Michel Dorais.
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
Le stress associé à la stigmatisation force parfois les jeunes de la diversité sexuelle et de genre à élaborer des stratégies d'adaptation rendant plus efficace leur gestion de ce stress au quotidien, puis à court, moyen et long terme. Dans ce webinaire, les conférenciers démontreront le rôle positif que jouent l’acceptation de soi et la communication sur la santé et le bien-être des jeunes LGBTQ+ (lesbiennes, gais, bisexuels, trans, en questionnement, etc.). Ils souligneront aussi l’importance d’aborder ce sujet dans les débats politiques en cours. Le fait de révéler son orientation sexuelle ou d’affirmer son identité de genre peut être bénéfique pour la santé mentale et physique lorsque les politiques sociales sont inclusives et facilitent le processus de divulgation.
L’approche créative pour créer une alliance thérapeutique avec les jeunes LGBTQ+ sera aussi abordée avec l’exemple de la Fondation Le Refuge, en France, qui accueille les jeunes expulsés de leur domicile familial en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. L’utilisation des médias créatifs permet l’ouverture du champ des possibles et facilite l’expression de l'indicible. Qu’est-ce que ces jeunes ont à dire sur leur vécu et comment les aider à devenir résilients après de premiers coming out ou premières affirmations de genre aussi difficiles ? Ce webinaire est présenté par le Réseau Qualaxia et le Réseau de recherche en santé des populations du Québec.
Qualaxia soutient des actions de promotion de la santé mentale, de prévention et de traitement des troubles mentaux les plus fréquents. Le réseau s’intéresse également à l’efficacité des interventions visant à améliorer la santé mentale des populations. Pour en apprendre plus, visitez le site web de Qualaxia.Le Réseau de recherche en santé des populations du Québec (RRSPQ) regroupe des chercheurs qui travaillent en santé des populations autour de six axes (ou regroupements stratégiques). Ses efforts visent à identifier, comprendre et agir sur les déterminants sociaux de la santé et à maximiser les retombées de la recherche dans les milieux de pratique ainsi que dans les milieux d’élaboration des politiques publiques liées au système de santé et la santé des populations.
15h à 16h30 - ANNULÉ - Comprendre la situation des jeunes personnes intersexuées ou ayant une variation du développement sexuel
Janik Bastien-Charlebois, professeure au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM)
Janik Bastien-Charlebois est membre de l’Institut de recherche et d’études féministes (IREF), ainsi que du Réseau francophone de recherche sur l’intersexuation (RéFRI), nouvellement mis sur pied. Elle se spécialise dans les études critiques intersexes et travaille à la rédaction d’un ouvrage introduisant les questions intersexes à un public francophone. Elle a publié divers textes universitaires et essais tels que : «Au-delà de la phobie de l’homo : quand le concept d’homophobie porte ombrage à la lutte contre l’hétérosexisme et l’hétéronormativité», paru dans Reflets; «Les sujets intersexes peuvent-ils (se) penser? : Les empiètements de l’injustice épistémique sur la subjectivation politique», paru dans la revue Socio et «Sanctioned Sex/ualities: The Medical Treatment of Intersex Bodies and Voices». Chercheure engagée et ouvertement intersexe, elle est impliquée dans la reconnaissance des droits humains des personnes intersex(ué)es.
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
Les personnes intersexuées sont nées ou se développent à la puberté avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux normes médicales mâle et femelle. Depuis les années 1950, la médecine les soumet à des modifications corporelles irréversibles et non urgentes pour la santé pour lesquelles elles ne peuvent exercer de consentement libre et pleinement éclairé. Si la politique du secret a été désavouée par les professionnels médicaux lors de la déclaration du consensus en 2006, ces interventions ont toujours cours malgré les recommandations. Parmi les effets négatifs recensés on compte la faible estime de soi, le sentiment de dépossession de son corps, la perte de sensibilité sexuelle, la douleur lors de relations sexuelles, la difficulté à entrer en relation de couple, ainsi que la perte de confiance envers les parents ou les professionnels médicaux. À ce jour, plusieurs organes de convention de l’ONU et organisations des droits humains qualifient ces interventions de violations des droits fondamentaux. Non seulement ces jeunes ne sont-ils pas protégés, mais ils ont difficilement accès à des ressources psychosociales informées des défis avec lesquels ils composent. Cette présentation vise à présenter une synthèse des connaissances sur la situation de ces jeunes, de même qu’à souligner les défis particuliers d’une intervention auprès d’eux.
NOTEZ QUE CETTE CONFÉRENCE EST ANNULÉE.
Jeudi 20 mai 2021
11h30 à 13h - Créer des milieux de vie positifs et bienveillants pour les jeunes LGBTQ+
Jasmin Roy, président de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, membre du comité organisateur de cette école d’été
Jasmin Roy est comédien, animateur, journaliste, metteur en scène et auteur québécois de renom. Formé à l’École nationale de théâtre du Canada, M. Roy œuvre au sein du milieu culturel depuis plus de 25 ans. Touche-à-tout, curieux et intarissable défenseur de la liberté d’expression, il porte en lui une importante mission de justice sociale. Aujourd’hui fondateur et président de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, il tient à assurer un milieu de vie sain et sécuritaire pour les élèves du Québec en soutenant des initiatives citoyennes de lutte contre la discrimination et la violence à l’école.
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
De plus en plus de chercheurs étudient la notion de saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles, un concept émergent qui doit être intégré au spectre des saines habitudes de vie telles que l’activité physique et la saine alimentation. Selon Robert Waldinger, psychiatre à l’Université Harvard et quatrième auteur d’une étude longitudinale réalisée sur 75 ans, c’est la qualité de nos relations sociales qui nous rendrait heureux et nous garderait en santé.
La violence, la discrimination, l’intimidation et le harcèlement sont des problèmes sociaux auxquels il faut apporter des réponses émotionnelles et relationnelles, notamment au moyen d’interventions éducatives visant le développement de compétences prosociales. Cet atelier démontrera comment et pourquoi opter pour une approche favorisant de saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles en intervention peut contribuer à assurer des milieux de vie positifs et bienveillants pour les jeunes LGBTQ+.
14h à 15h30 - Comment (ré)agir face à l’homophobie et la transphobie en contexte scolaire ? L’exemple du dispositif vaudois (Suisse)
Caroline Dayer, docteure en sciences de l’éducation (Université de Genève), diplômée en sciences sociales (Université de Paris 8) et en études genre (École doctorale lémanique - Suisse), chercheuse, formatrice et consultante.
Caroline Dayer est experte en prévention des violences et des discriminations. Elle œuvre sur cette thématique depuis une vingtaine d’années, notamment dans les champs scolaires et professionnels, de même que les contextes d’éducation et de formation. Autrice de différents ouvrages et articles scientifiques, elle conçoit aussi des outils pédagogiques, des guides de pratique, des dispositifs de formation et participe à l’élaboration et/ou à la consolidation de politiques publiques.
En 2020, elle a été nommée au Secrétariat général du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) de l'État de Vaud (Suisse) sur les questions d’homophobie et de transphobie dans les lieux de formation.
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
Sur la base d’entretiens de recherche réalisés auprès d’élèves et de professionnel·le·s de l’école vaudoise, diverses formes d’homophobie et de transphobie vécues en contexte scolaire ont été analysées. En regard des obstacles et des leviers dégagés, la nécessité d’un message institutionnel clair et d’une politique publique explicite a été soulignée. Dans ce sens, les enjeux relatifs à la conception et à la mise en œuvre d’un dispositif cohérent et durable ont été identifiés.
Ancrées dans un plan d’action global articulé sur différents axes, plusieurs pistes concrètes de prévention, d’intervention et de formation seront présentées afin de pouvoir passer d’actions individuelles et ponctuelles à une culture scolaire et une communauté éducative partagée et pérenne.
Vendredi 21 mai 2021
11h30 à 13h - Place à la relève !
Six étudiants présenteront leur projet d’étude supérieure. Un rendez-vous à ne pas manquer pour être au fait des plus récents travaux étudiants dans le domaine et des perspectives d’avenir en matière de recherche sur les jeunes LGBTQ+.
Présentations :
« Chronologies de la reconnaissance. Le coming-in ou l'expérience de l'entrée dans le placard chez les jeunes de la diversité sexuelle », par Samuel Champagne, candidat au post-doctorat en sciences sociales à l’Université Laval, sous la direction de Michel Dorais.
« La transition à l’âge adulte dans un contexte hétéro/cis/binormatif chez les jeunes des minorités sexuelles et de genres », par Gabriel Bélanger, candidat au doctorat en psyhologie à l’Université Laval, sous la direction de Marie-Claude Richard et Michel Dorais.
« L'adaptation scolaire des étudiants LGB issus de l'immigration au Québec : quels liens avec le processus de coming out ? », par Elsa Brais-Dussault, candidate au doctorat en psychologie à l’Université du Québec en Outaouais, sous la direction d’Aude Villatte.
« Déterminants de la violence au travail visant les personnes LGBTQ+ : différences jeunes vs adultes », par Frédéric Mallette, candidat au doctorat en psychologie organisationnelle à l’Université de Sherbrooke, sous la direction de François Courcy.
« Relations familiales et non-binarité : parcours de vie de jeunes adultes de la diversité sexuelle et de genre », par Sophie Doucet, auxiliaire de recherche à l’Université du Québec à Montréal. Résultats d’un mémoire de maîtrise en sexologie réalisé sous la direction de Line Chamberland.
« Les politiques et les mesures d’adaptation scolaire pour les élèves trans, non- binaires et en questionnement dans les écoles secondaires québécoises », par Valérie Ouellet, candidate à la maîtrise en orientation professionnelle à l’Université de Sherbrooke, sous la direction de Julie Christine Cotton.
14h à 15h30 - L’accès, par et pour les jeunes de la communauté LGBTQ+
Lorinne Larouche, directrice générale du Gris-Québec et membre du comité organisateur de cette école d’été.
Lorinne Larouche (elle) est détentrice d’un certificat en gestion des ressources humaines et d’un certificat en gestion des organisations de l’Université Laval. Féministe et engagée socialement, elle possède une grande expérience de gestionnaire dans des organismes culturels et communautaires. Elle s’y implique aussi bénévolement depuis plus de vingt ans. Elle est directrice générale du GRIS-Québec depuis janvier 2020.Mykaell Blais, coordonnateur des services de formation du GRIS-Québec.
Mykaell Blais (il) est coordonnateur des services de formation pour l’organisme GRIS-Québec. Il a un baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire, ainsi que plusieurs formations sur la diversité sexuelle et de genre à son actif (ex. INSPQ, Fondation Émergence). Étant lui-même une personne transmasculine, ses formations sont non seulement basées sur des savoirs scientifiques, mais également pratiques puisqu’il puise dans son vécu. Il travaille au GRIS-Québec depuis juillet 2019.Miguel Deshaies, coordonnateur des services d’intervention.
Miguel Deshaies (il/iel) est coordonnateur des services d’intervention pour l’organisme GRIS-Québec. Il est détenteur d’un diplôme d’études collégiales du Cégep de Sainte-Foy en techniques de travail social et il travaille depuis ce temps dans le milieu communautaire. Il a développé son expertise d’intervention principalement auprès d’une clientèle jeunesse, et ce, depuis plus de 7 ans. Faisant lui-même partie de la diversité sexuelle et de genre, sa principale motivation réside dans le fait de vouloir aider les personnes à mieux se connaître en les amenant à cheminer dans leurs questionnements et surtout à s’accepter en tant que personnes. Il travaille au GRIS-Québec depuis juillet 2019.
RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION
Le GRIS-Québec présentera, avec l’apport de jeunes de 14 à 21 ans qui le fréquentent, L’Accès, milieu jeunesse LGBTQ+. Cette présentation permettra de comprendre l’importance d’offrir un environnement sain et sans préjugés aux jeunes de la diversité sexuelle et de genre. L’Accès permet aux jeunes d’avoir du soutien et de participer à des activités de découvertes, de cuisines collectives, de cinéma thématique, etc. C’est un endroit où il est possible de discuter de ses préoccupations en lien avec la diversité sexuelle et de genre ou l’expression de genre, de ses attirances sexuelles et romantiques, de sa famille, de ses amis… et plus encore !
Le GRIS-Québec offre aussi des services d’écoute, d’aide et de référence. L’équipe d’animation est composée d’un membre du personnel possédant une formation en intervention et d’une équipe d’animation composée de bénévoles. C’est un rendez-vous pour en savoir plus sur les besoins des jeunes, leurs préoccupations, les formes de soutien qu’ils aiment recevoir, etc.